Refus des chiens d’assistance dans les hôpitaux : que la Ministre prenne les choses en main !
Face à l'immobilisme de la Ministre, la Députée régionale Christie Morreale a décidé d'écrire elle-même aux directions des centres hospitaliers wallons afin de les inviter à assurer l'accessibilité de leurs établissements aux chiens d'assistance. Elle invite néanmoins la Ministre a impulsé une dynamique pour avancer dans ce dossier.
- Voilà plus de trois ans que Christie Morreale déposait une proposition de résolution visant à promouvoir l'accessibilité des chiens d'assistance dans les établissements publics, proposition qui a été adoptée à l'unanimité par le Parlement de Wallonie.
- Si des avancées ont été réalisées, voilà trois ans qu’on attend que la Ministre établisse un passeport permettant d'identifier les chiens d'assistance.
Il y a quelques mois, la Députée socialiste a proposé de renforcer cette résolution par un décret plus clair sur l'accès des chiens d'assistance dans les lieux publics, particulièrement dans les hôpitaux. La Ministre a jugé ce décret "pas assez utile pour ceux qui en ont besoin".
C'est vite oublier que les ASBL de terrain, comme Os'mose à Esneux - dont la mission première est de former des chiens d'assistance -, passent un temps précieux à essayer de convaincre chaque établissement hospitalier d'accepter ces chiens essentiels pour leur maitre. Ces discussions sont souvent conclues par un refus. En Wallonie, 2 hôpitaux autorisent leur présence, 15 au total en Belgique.
Les conséquences de ces refus peuvent être dramatiques. La semaine dernière encore, une jeune femme s'est blessée dans sa chambre d'hôpital suite à une crise que son chien d'assistance, refusé à l'entrée, aurait pourtant pu prévenir.
Pour la Députée régionale, il est indispensable qu'un droit aussi fondamental que l'accessibilité soit respecté : "Les chiens d'assistance facilitent la vie de personnes en recherche d'une plus grande autonomie. Ils ont un rôle technique, social, humain mais aussi médical indispensable. Leur présence en hôpital permettrait notamment d'éviter des accidents. Le Conseil Supérieur de la santé ne s’y oppose en aucune façon. Et cela se fait dans plusieurs pays sans que cela ne pose aucun problème ».
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Olivier Rubay-0473946314