Inhumation d’un animal avec son propriétaire : pour Isabella Greco, il faut garantir ce droit nouveau sans trahir le respect dû aux animaux.
Depuis 2024, la Wallonie permet à une personne d’être inhumée avec son animal de compagnie, une avancée symbolique et humaine qui reconnaît l’importance du lien qui unit un maître à son compagnon.
La députée socialiste Isabella Greco salue le bienfondé de cette mesure, votée lors de la précédente législature, mais elle interpelle le gouvernement sur les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de ce droit.
Des inégalités entre communes
Aujourd’hui, certaines communes appliquent correctement cette possibilité, d’autres pas. Par manque d’information ou de clarté, des familles se voient refuser un droit qui devrait être garanti partout en Wallonie.
« Où que l’on vive, les Wallonnes et les Wallons doivent avoir les mêmes droits. », déclare Isabella Greco, qui a interpellé le Ministre des Pouvoirs locaux, François Desquesnes, sur l’urgence de sensibiliser et d’harmoniser les pratiques dans toutes les communes.
Attention aux euthanasies de complaisance
Mais l’élue socialiste va plus loin : elle alerte aussi sur les dérives possibles. Certaines personnes souhaitent, à leur décès, faire euthanasier leur animal afin qu’il soit enterré avec elles.
« C’est une pratique inacceptable. L’amour d’un maître pour son animal ne peut en aucun cas justifier de lui ôter la vie par convenance. Un animal n’est pas un objet sur lequel on a le droit de vie ou de mort », insiste Isabella Greco. La Députée a donc interpellé le Ministre du Bien-être animal, Adrien Dolimont, pour que des mesures claires soient prises afin de prévenir ces euthanasies de complaisance.
Pour Isabella Greco, la ligne rouge est claire :
- Oui à reconnaître la place de l’animal dans nos vies et à permettre qu’il accompagne son maître jusque dans la mort.
- Non aux inégalités entre citoyennes et citoyens selon leur commune.
- Non à toute dérive qui met en danger le respect et le bien-être animal.
« Offrir la possibilité d’une inhumation commune, c’est une belle avancée. Mais cette avancée doit être digne, égale et respectueuse de la vie animale. » conclut la députée socialiste.
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