Pas d’espionnage possible depuis les caméras de surveillance chinoises présentes sur le sol belge

14/03/2022 - 11:57
Groupe Socialiste du Parlement de Wallonie - Pas d’espionnage possible depuis les caméras de surveillance chinoises présentes sur le sol belge

Dernièrement, les médias soulignaient un possible détournement des images captées les caméras de surveillance présentes dans l’espace public à des fins aussi obscures que secrètes.

400 000 caméras de surveillance filment le quotidien sur le territoire belge. 20 000 seraient d'origine chinoise. Rien d’anormal jusque-là.

Mais plusieurs questions se posent tout de même.

 D'une part, la fuite potentielle des images captées vers la Chine afin d'y être exploitées à diverses fins, comme la reconnaissance faciale. Et d'autre part, un éventuel espionnage. De plus, il semblerait les marques chinoises concernées soient massivement impliquées dans la vidéosurveillance des Ouïghours.

 Autant de questions soulevées par Jean-Charles Luperto auprès de la Ministre wallonne de la Fonction publique et de l’Informatique.

« Pas de panique, on gère » selon la Ministre.

 Le risque potentiel de transfert de données en provenance des systèmes chinois semble présent. En conséquence de quoi, ils ont été débranchés de l’Internet depuis janvier 2021. Les caméras tournent donc désormais en réseau fermé. Une clause spécifiquement dédiée à l’éviction de matériel dont la sécurité ne serait pas optimale est présente dans le marché de modernisation de la vidéosurveillance du SPW.

Toute proposition de matériel pour lequel le constructeur aura été visé par des allégations avérées de piratage organisé, d’implantation de backdoors dans leurs appareils ou d’accès à distance non contrôlé ou consenti par l’utilisateur final sera refusée.

Jean-Charles Luperto reviendra sur cette question extrêmement sensible du point de vue de la vie privée et de la sécurité de tous citoyens.