Les solutions du PS pour mieux sanctionner les petites infractions de vitesse
Le groupe PS a présenté ce mardi sa proposition de décret visant à permettre aux communes de prononcer des sanctions administratives pour les petits excès de vitesse — ceux de moins de 20 km/h — constatés sur leurs routes. Un outil simple, souple et volontaire, directement inspiré des demandes des bourgmestres, des zones de police et des citoyens. Un outil qui manque cruellement aujourd’hui, alors que ces infractions représentent la majorité des comportements dangereux au quotidien. Le Ministre de la Mobilité, François Desquesnes, s’est montré ouvert à la proposition du PS.
Un texte pragmatique et ancré dans le réel
La proposition socialiste permet :
- aux communes d’agir uniquement lorsque le parquet ne poursuit pas ;
- de sanctionner les excès de vitesse ≤ 20 km/h constatés par radar fixe ou mobile ;
- et d’appliquer le dispositif sur les voiries à 30, 50, 70 et 90 km/h, là où la majorité des excès mineurs se produisent.
Abords d’écoles, agglomérations : les communes sont en première ligne. Mais elles n’ont aujourd’hui aucune capacité d’intervention pour les petits excès de vitesse, laissés parfois sans suite vu l’engorgement des tribunaux ou faute de base légale adaptée.
Le PS propose donc un système sur base volontaire, dans lequel chaque commune peut activer - ou non - cette compétence de prononcer des sanctions administratives. Les amendes pourront ainsi être réinvesties localement dans le placement de radars, des trottoirs, passages piétons, sécurisations cyclables et autres aménagements prioritaires pour les riverains.
Un ministre ouvert à la proposition du PS
Le groupe PS se réjouit de l’évolution de la position du Ministre dans ce dossier. D’abord réfractaire à l’idée de permettre aux communes de percevoir des amendes pour la vitesse, il annonce y être dorénavant favorable. Une position qui s’inscrit pleinement dans la philosophie du texte PS.
Le groupe PS invite donc la majorité MR/Les Engagés à travailler sur base de son texte prêt et opérationnel, en dehors de tout clivage partisan. L’objectif est simple : réduire les vitesses, protéger les usagers vulnérables et redonner du pouvoir d’agir aux communes, là où se joue la vraie vie des Wallonnes et des Wallons.
« Les citoyens nous le disent depuis des années : ils veulent qu’on agisse là où la vitesse met leur quotidien en danger. Avec ce texte, on donne enfin aux communes un outil concret, simple et utile. Les débats en commission ont montré qu’un consensus pourrait se dégager. La sécurité routière mérite qu’on dépasse les choix partisans. Le Ministre de la mobilité semble prêt à franchir le pas. On s’en réjouit et nous continuerons à promouvoir ce dispositif qui tient la route ! » explique Laurent Devin, primo signataire.
Contact presse : Sascha Palotai (0497/02.93.09)